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Opus Dei - Une croisade Silencieuse

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A l’occasion de la sortie en salles de l’adaptation cinématographique du Da Vinci Code, France 5 diffuse un documentaire sur l’Opus Dei, évoqué dans le best-seller de Dan Brown. "Partie en croisade pour sanctifier et rechristianiser le monde", l’OEuvre de Dieu représente l’un des mouvements les plus secrets et controversés de l’Eglise catholique. Après quatre ans d’enquête, Marcela Said et Jean de Certeau lèvent le voile sur le mystérieux fonctionnement de cette institution.


Avec près de 90 000 membres, l’Opus Dei est présent dans 80 pays, dont 21 pays de l’Union européenne. Devenu prélature personnelle de l’Eglise catholique, il dépend directement de l’autorité du pape, mais n’en demeure pas moins un sujet tabou.

Son fondateur, José María Escrivá de Balaguer, prêtre espagnol, a été canonisé par Jean-Paul II à Rome en octobre 2002. Cette image pieuse aurait tendance à faire oublier ses agissements passés. En 1974, huit mois après le coup d’Etat contre Salvador Allende, Escrivá de Balaguer, proche de Franco, se rend à Santiago, au Chili, pour "saluer la noble croisade contre le communisme totalitaire". Des prières destinées aux nouvelles autorités, celles d’Augusto Pinochet, autoproclamé président de la République...

Les auteurs de ce film ont recueilli les témoignages de personnes appartenant ou ayant appartenu à l’institution pour comprendre leurs motivations, leurs aspirations et le fonctionnement de cette organisation particulièrement bien implantée au Chili.

A première vue, l’Opus Dei donne un sentiment d’harmonie et de sérénité. Il fait de la spiritualité un signe d’excellence sociale, aspire à l’avènement d’une société propre, efficace et ordonnée. Entrer dans l’Opus Dei, c’est pénétrer dans un monde très hiérarchisé empreint de prière, d’obéissance, de soumission, de discipline. Les membres dits "surnuméraires" constituent plus de la moitié des effectifs.

Pour ces hommes et femmes mariés, "la sanctification des devoirs familiaux est au centre de la vie chrétienne". Aller à la messe tous les jours, avoir beaucoup d’enfants et offrir son travail à Dieu fait partie des engagements. Tenus de s’astreindre au sacrifice des petits conforts quotidiens, ces banquiers, avocats, professeurs, journalistes, ingénieurs et consorts obtiennent en contrepartie la promesse de la sainteté.

UNE VIE OÙ ASCÉTISME RIME AVEC SPIRITUALITÉ Quant à l’état-major de l’Opus, il se compose de membres "numéraires". Clercs ou laïcs, ces célibataires font voeu de chasteté et de pauvreté. Vivant en communauté dans des maisons dites "ordinaires" ou parfois dans leurs familles, ils versent l’intégralité de leur salaire à l’OEuvre.

Une de leurs missions consiste à convertir les adolescents en enseignant le catéchisme. Cette catégorie comprend à la fois l’élite de l’organisation, obligatoirement titulaire de doctorats, sans oublier les agrégés, aux diplômes moins prestigieux, et la sous-classe des auxiliaires, issus d’un milieu modeste et chargés des travaux ménagers dans les résidences de l’OEuvre.

En outre, l’Opus bénéficie de sa propre congrégation de prêtres. Derrière cette structure, souvent perçue par l’opinion publique comme une organisation qui infiltre les plus hautes sphères de l’Etat, se cache un réseau opaque. Officiellement, l’OEuvre n’a aucun bien. Pourtant elle possède, par l’intermédiaire de ses membres ou de sociétés dont l’identité n’est jamais révélée, des entreprises aposto

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