OpusLibre

Accueil du site > Documentation > Ce qui fait de l’Opus Dei une secte :

Ce qui fait de l’Opus Dei une secte :

, par admin

Dix caractéristiques sectaires de l’Opus Dei

1. L’engagement de mineurs, à l’insu de leur famille, qui contractent des vœux de célibat, d’obéissance et de pauvreté, quitte à utiliser, sur le conseil de leur directeur ecclésiastique ou de leur supérieur laïc, le mensonge en cas de questions des parents.

2. L’endoctrinement : Il est systématique à partir d’un régime de prières intensif, de retraites, de conférences, de lectures qui proviennent exclusivement de l’Opus Dei et des écrits du fondateur. Or cette technique s’apparente, mutatis mutandis, à la technique cognitive et coercitive de la manipulation mentale. Le procédé mène progressivement à un enfermement à l’intérieur du groupe. Il est encore aggravé par la confession régulière des membres de l’Opus Dei, numéraires ou surnuméraires, à un prêtre appartenant au groupe. Les Opusiens se confient aussi régulièrement à un directeur de conscience laïc, toujours membre de l’œuvre.

3. La rupture ou l’éloignement de la famille : c’est dans ce domaine que les plaintes sont les plus nombreuses. Les familles déplorent de ne plus voir leurs enfants. Elles s’étonnent d’autorisations annuelles réduites à quelques jours de vacances, alors que dans les congrégations religieuses, les personnes consacrées ont droit à environ deux semaines en famille et sont autorisées à rendre visite à leurs parents tout au long de l’année.

4. Le prosélytisme exacerbé : chaque membre doit recruter des adeptes, tenter d’influencer ses amis. L’Oeuvre cherchait aussi à attirer des enfants ou des jeunes en les invitant à participer à des activités (culturelles, sportives, etc...) sans toujours préciser, à cette époque, qu’elles étaient organisées par l’Opus Dei

5. Les faux laïcs : L’Opus Dei prétend être un institut de laïcs qui partagent pleinement les conditions de la vie "extérieure". Mais ces laïcs pratiquent en réalité une discipline dont l’austérité surpasse celle des congrégations contemplatives. Les conditions de vie qui sont imposées aux numéraires les séparent inévitablement des conditions normales de la vie laïque.

6. Le cléricalisme : les laïcs sont assujettis au pouvoir des clercs. La structure hiérarchique de l’Opus Dei, sur le plan local, régional, ou international, aboutit toujours à son sommet à un clerc. Par précaution verbale, l’Opus Dei souligne que les clercs se réservent le domaine spirituel sans interférer en aucune manière sur le plan temporel. Les membres, dit-on, sont libres et indépendants dans le choix de leurs options, alors qu’ils sont dirigés en réalité dans tous leurs faits et gestes.

7. Le professionnalisme : l’Opus Dei développe une sorte de surestimation, d’exploitation outrancière du travail. Or, la profession ne définit pas toute la vie d’un individu. Cette exagération pose question, car pour l’Eglise catholique, la personne humaine ne vaut pas d’abord par ce qu’elle fait, mais par ce qu’elle est.

8. L’aspect financier : dans le département de l’Aisne où est installé le château de Couvrelles, l’Opus Dei n’a pas craint de ponctionner sérieusement des agriculteurs pour construire l’école hôtelière Dosnon et rénover le château de Couvrelles. Certaines familles de membres ont, pour leur part, été très étonnées d’être sollicitées si fréquemment par leurs enfants qu’elles ne voient par ailleurs que très rarement. Le scandale de l’An-Hyp a éclaboussé le département de l’Aisne..

9. L’infiltration : la stratégie de l’Opus Dei vise à transformer la société en essayant de pénétrer tous les domaines de la vie économique, sociale, familiale et culturelle. Une délégation de la mairie de Soissons a protesté contre une nouvelle association de l’Opus Dei, créée à Soissons, l’A.P.P.F. (Association pour la Protection de la Famille) qui voulait "s’infiltrer et imposer son programme global" au Centre social de Chevreux.

10. Le culte du maître : on retrouve à l’Opus Dei la domination d’un maître incontesté, craint et vénéré, que, dans d’autres groupes, on appelle un gourou. C’est l’extraordinaire dévotion au fondateur : Mgr Escrivà Balaguer. Des membres de l’Oeuvre affichent dans leur chambre de magnifiques photos du fondateur, à côté d’une modeste image de la Vierge et parfois d’un petit crucifix. Souvent l’image du fondateur suffit. C’est devant lui que l’on prie en allumant une petite bougie.


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | opuslibros |odan |opusfree |

 

<:-:>